Chers parents, chers élèves,

« Pan de muertos, papel picado, calaveras, flor de cempasúchil, altar de muertos, esqueletos », tous ces mots évoquent la fête la plus importante de l’année au Mexique : el Día de los Muertos.
Puisant ses racines dans les cultures maya et aztèque, cette fête qui célèbre les défunts ne manque pas de surprendre les européens, car au Mexique on se souvient des êtres chers dans la musique, la danse, la nourriture, le déguisement : on fête les morts !

Alors les 1er et 2 novembre, les rues, les places des petits villages comme des grandes villes se parent des multiples couleurs du délicat « papel picado », se tapissent du jaune oranger de « la flor de cempasúchil » ; enfants et adultes se déguisent en « esqueletos », dansent dans les rues et les cimetières où ils vont partager en musique un repas « avec » leurs chers disparus. On offre et on mange des « calaveritas de azúcar », petites têtes de mort en sucre sur lequel on fait écrire le prénom de la personne à qui on l’offre.
A la maison, on installe un « altar de muertos », autel sur lequel on place des souvenirs des disparus : leur photo, les objets qu’ils aimaient, un « pan de muertos » des bougies, des fleurs, du « papel picado »...

Afin de sensibiliser les élèves hispanisants du collège à cette fête déclarée Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité par l’UNESCO en 2003, certains murs du collège se sont eux aussi parés de « papel picado, máscaras,calaveras » à la veille des vacances d’automne. Modeste installation pour annoncer le mois de novembre, au cours duquel les élèves de 5e vont découvrir cette fête dans le cadre de l’EPI « Fêtes et traditions culturelles ». Cette étude leur permettra de réaliser des travaux qui seront exposés lors des Portes Ouvertes du collège en juin prochain.
Mais avant cela, et pour conclure ce novembre mexicain, le 29 novembre ils iront voir au cinéma de Cabourg, en version espagnole sous-titrée, le dessin animé COCO, véritable hommage à cet aspect de la culture mexicaine.

Mme Camus